Saint-Ansbert
L'équipage du Saint-Ansbert lorsqu'il était armé à Saint Servan.
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En 1897, le petit Saint-Ansbert est construit par les chantiers Tranchemer, à la Richardais. Trois-mâts goélette de 277 Tx 32/100e de jauge brute totale, 275 Tx 20/100e de jauge brute, 222 Tx 04 de jauge nette, 420 tonnes de portée en lourd et 4,20 m de tirant d'eau, long de 38,05 m, large de 8,90 m, pour l'armateur Ansbert Labbé, gendre de Félix Potin, est cogérant de Maison Félix Potin, 9 boulevard Suchet à Paris.
Francisé le 20 mars, port d'attache Saint Servan, le Saint-Ansbert fait sa première campagne sur les bancs en 1897. Commandé par le capitaine Bénard jusqu’en 1902, avec un équipage de 30 à 35 hommes, en 1903, Gendron succède à Bénard, puis en 1904 et 1905, capitaine Le Bigot. En 1913, le trois-mâts Saint-Ansbert passe de Saint-Servan à Fécamp pour remplacer le Pierre-Labbé perdu en 1912. Il reste immatriculé à Saint-Servan. C’est le capitaine Simon Enault, qui commandait le Pierre-Labbé, qui prend le commandement, avec pour second Desjardins et saleur Robert.
Au retour de campagne, le 15 octobre 1913, il est vendu à l'armateur Charles Le Borgne et immatriculé à Fécamp F. 183. En 1914, il est armé pour les bancs, toujours commandé par le capitaine Enault, avec 29 hommes d’équipage, et ne fera que cette campagne du fait de la guerre. En 1915, le Saint-Ansbert, n'est pas autorisé à partir en campagne, il est désarmé. En 1916, les deux navires de l'armement Le Borgne, dont le Saint-Ansbert, sont notés comme goélettes et réquisitionnées par la marine pour le Ministère du ravitaillement.
Francisé le 20 mars, port d'attache Saint Servan, le Saint-Ansbert fait sa première campagne sur les bancs en 1897. Commandé par le capitaine Bénard jusqu’en 1902, avec un équipage de 30 à 35 hommes, en 1903, Gendron succède à Bénard, puis en 1904 et 1905, capitaine Le Bigot. En 1913, le trois-mâts Saint-Ansbert passe de Saint-Servan à Fécamp pour remplacer le Pierre-Labbé perdu en 1912. Il reste immatriculé à Saint-Servan. C’est le capitaine Simon Enault, qui commandait le Pierre-Labbé, qui prend le commandement, avec pour second Desjardins et saleur Robert.
Au retour de campagne, le 15 octobre 1913, il est vendu à l'armateur Charles Le Borgne et immatriculé à Fécamp F. 183. En 1914, il est armé pour les bancs, toujours commandé par le capitaine Enault, avec 29 hommes d’équipage, et ne fera que cette campagne du fait de la guerre. En 1915, le Saint-Ansbert, n'est pas autorisé à partir en campagne, il est désarmé. En 1916, les deux navires de l'armement Le Borgne, dont le Saint-Ansbert, sont notés comme goélettes et réquisitionnées par la marine pour le Ministère du ravitaillement.
Le 30 novembre 1916, le Saint-Ansbert, commandé par le capitaine Eugène Daussy, est arraisonné à 20 milles dans l'Ouest de Trevose Head par le sous-marin UB-18. Le navire effectuait une traversée Britton Ferry-Fécamp avec un chargement de 280 tonnes de charbon. Le voilier, mis en panne, les embarcations sont mises à l’eau et le sous-marin vient à 200 m du bord. Les officiers font signe de venir accoster. Deux marins allemands porteurs de bombes montent dans l'une des embarcations et se font conduire sur le voilier. Ils placent leurs bombes à l'avant et à l'arrière et reviennent sur le sous-marin. Les bombes explosent et le Saint-Ansbert coule aussitôt. ??Le sous-marin fait alors route à l'Ouest vers un cargo aperçut au large. La nuit tombe et les deux embarcations du voilier font route à l'Est et atterrissent au petit jour près de la baie de Padstow où un torpilleur anglais les prend en remorque. L’équipage est sauvé.
Etienne Bernet
© Édition Association Fécamp Terre-Neuve
La reproduction d’extraits de ce texte est autorisée sous réserve d’en mentionner l’auteur et l’éditeur.
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