Surcouf
Rare image du Surcouf inscrit au Havre, en armement dans le bassin de la Citadelle en 1903. © D. R
Surcouf est un petit trois-mâts goélette construit en Hollande, en 1889, à Hoogezand, à l’Est de Groningen. Mis à l’eau au mois d'août, il est armé quatorze années au Danemark pour le cabotage international.
Il est acheté au Havre par André Neveu qui le rebaptise Surcouf, lors de sa francisation le 14 mars 1903. André Neveu est un nouvel armateur fécampois, qu'il ne faut pas confondre avec son frère, Fernand Neveu, armateur des trois-mâts Suffren et Jean-Pierre, navires qui auront une longue carrière fécampoise.
Le Surcouf, francisé au Havre, est transformé pour Terre-Neuve, caréné et doublé en "métal jaune" à Fécamp où, commandé par le capitaine Eugène Drouet avec 37 hommes d’équipage, il est armé pour sa première campagne de pêche, en 1903.
Le capitaine Eugène Drouet, qui va le commander pour quatre campagnes successives de 1903 à 1906, est vraisemblablement associé dans cet armement. À son retour de campagne, le Surcouf est francisé à Fécamp le 6 novembre.
En 1905, armé le 27 mars, il quitte Fécamp le 28 avec son sel à bord, monté par trente-cinq hommes d'équipage, puis désarmé le 27 octobre après une campagne de 7 mois, jour pour jour. Si cette campagne est relativement courte, elle ne se passe pas très bien, l'équipage est atteint par le scorbut et un des matelots décède à bord.
Il est acheté au Havre par André Neveu qui le rebaptise Surcouf, lors de sa francisation le 14 mars 1903. André Neveu est un nouvel armateur fécampois, qu'il ne faut pas confondre avec son frère, Fernand Neveu, armateur des trois-mâts Suffren et Jean-Pierre, navires qui auront une longue carrière fécampoise.
Le Surcouf, francisé au Havre, est transformé pour Terre-Neuve, caréné et doublé en "métal jaune" à Fécamp où, commandé par le capitaine Eugène Drouet avec 37 hommes d’équipage, il est armé pour sa première campagne de pêche, en 1903.
Le capitaine Eugène Drouet, qui va le commander pour quatre campagnes successives de 1903 à 1906, est vraisemblablement associé dans cet armement. À son retour de campagne, le Surcouf est francisé à Fécamp le 6 novembre.
En 1905, armé le 27 mars, il quitte Fécamp le 28 avec son sel à bord, monté par trente-cinq hommes d'équipage, puis désarmé le 27 octobre après une campagne de 7 mois, jour pour jour. Si cette campagne est relativement courte, elle ne se passe pas très bien, l'équipage est atteint par le scorbut et un des matelots décède à bord.
En 1906, c'est la "débâcle" selon Léopold Soublin ; les résultats des armements fécampois sont très mauvais et, en 1907, le Surcouf n'est pas réarmé pour les bancs. Utilisé un temps au cabotage, il est revendu en Italie, le 2 mai 1907, à M. Wilhem der Velm armateur demeurant à Gênes.
Navire en bois, à pont unique, de 281 Tx de jauge brute, 228 Tx de jauge nette et 3,78 m de tirant d'eau, il n'aura fait qu'un court passage dans les armements fécampois, armé pour seulement quatre campagnes sur les bancs.
Navire en bois, à pont unique, de 281 Tx de jauge brute, 228 Tx de jauge nette et 3,78 m de tirant d'eau, il n'aura fait qu'un court passage dans les armements fécampois, armé pour seulement quatre campagnes sur les bancs.
Etienne Bernet
© Édition Association Fécamp Terre-Neuve
La reproduction d’extraits de ce texte est autorisée sous réserve d’en mentionner l’auteur et l’éditeur.
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