Zazpiakbat (I)
Le Zazpiakbat quittant Fécamp le 26 mars1924
© fonds Ph. Échelard, Musée de Fécamp
© fonds Ph. Échelard, Musée de Fécamp
Zazpiakbat, ex-Rio-Égo, est le premier navire de ce nom à Fécamp (un second Zazpiakbat du même armement, construit en Allemagne, sera armé pour Terre-Neuve en 1929).
Ce quatre-mâts en bois de 894 tonneaux de jauge brute, 854 tonneaux de jauge nette, construit en 1920 à San Sebastien (Espagne), par les chantiers Astilleros del Deva, est acheté en 1923, au Portugal, par La Morue Française et Sécheries de Fécamp, et prend armement à Fécamp.
Le 24 mars 1924, dans le bassin Freycinet, il est béni par l’abbé Delaune, curé de Saint-Etienne, en présence de MM. Morinière et Lepetit, directeurs de La Morue Française, mais en l’absence de Monseigneur Légasse, évêque de Périgueux, qui devait venir à Fécamp pour l’occasion ; la marraine était Mme Saint-Requier, épouse du subrécargue Henri Saint-Réquier, et le parrain M. Morinière.
Ce quatre-mâts en bois de 894 tonneaux de jauge brute, 854 tonneaux de jauge nette, construit en 1920 à San Sebastien (Espagne), par les chantiers Astilleros del Deva, est acheté en 1923, au Portugal, par La Morue Française et Sécheries de Fécamp, et prend armement à Fécamp.
Le 24 mars 1924, dans le bassin Freycinet, il est béni par l’abbé Delaune, curé de Saint-Etienne, en présence de MM. Morinière et Lepetit, directeurs de La Morue Française, mais en l’absence de Monseigneur Légasse, évêque de Périgueux, qui devait venir à Fécamp pour l’occasion ; la marraine était Mme Saint-Requier, épouse du subrécargue Henri Saint-Réquier, et le parrain M. Morinière.
En 1924, La Morue Française et Sécheries de Fécamp arme cinq nouveaux navires, des voiliers motorisés : M.F.C, Oméga, Viana, Zubliéta-Cadagua n° 2, inscrits à Saint-Pierre et Miquelon et armés à Saint-Malo, et Zazpiakbat (I), lui aussi inscrit à Saint-Pierre et Miquelon mais armé à Fécamp. Il quitte Fécamp le 26 mars, commandé par le capitaine Lesaignoux, à destination des bancs de Terre-Neuve. À bord se trouve le patron de pêche Henri Saint-Requier, faisant sans doute fonction de subrécargue. Il fait son retour à Fécamp, le 24 juin, venant du Havre en remorque d’une « abeille », un des remorqueurs havrais, où il était en cale sèche pour réparations.
Courte campagne de moins de trois-mois, sans qu’on ait l’explication, il regagne son port d’attache après sa première pêche, ce qui est exceptionnel. Il ne fera qu’une seule campagne au départ de Fécamp. Basé dans un autre port, on perd sa trace, peut-être a-t-il changé de nom ?
Sources :
Courte campagne de moins de trois-mois, sans qu’on ait l’explication, il regagne son port d’attache après sa première pêche, ce qui est exceptionnel. Il ne fera qu’une seule campagne au départ de Fécamp. Basé dans un autre port, on perd sa trace, peut-être a-t-il changé de nom ?
Sources :
- Lloyd’s Register of Shipping, London, années 1924/1925.
- Journal de Fécamp, collection conservée aux archives municipales.
- Archives familiales Saint-Requier (Jacky Harrison)
Etienne Bernet
© Édition Association Fécamp Terre-Neuve
La reproduction d’extraits de ce texte est autorisée sous réserve d’en mentionner l’auteur et l’éditeur.
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