La Fraternité
Le trois-mâts barque La Fraternité, sortie à la voile par petit temps, départ en campagne vers 1900. © D. R.
La Fraternité, ex-Saint-Pierre, est un beau trois-mâts barque en bois, à pont unique, de 43 m de longueur, jaugeant 477 tonneaux. Il a été construit à Saint-Malo en 1899 et francisé le 12 septembre de la même année.
Il est vraisemblable que cet élégant navire, gréé en trois-mâts barque, a été armé au long cours pour le commerce des Antilles de 1899 à 1902. Construit et armé sous le nom de Saint-Pierre, c'est Hippolyte Chédru qui, déjà armateur d'un navire s'appelant La Liberté, lui donne le nom de La Fraternité et le transforme pour en faire un navire terre-neuvier.
C'est un bateau neuf quand Hippolyte Chédru l'arme pour sa première campagne sur les bancs, en 1903. En pêche, lors de cette campagne, le capitaine Duboc recueille les vingt-six hommes d'équipage du terre-neuvier Glaneur de Granville, coulé après avoir heurté un iceberg.
La Fraternité fera dix-neuf campagnes à Terre-Neuve, avec trente-cinq à quarante hommes d'équipage ; six capitaines de pêche se succèdent à son bord : Duboc, en 1903 et 1904, Théodule Maillard, en 1905, Adrien Duparc, de 1906 à 1908, Lacroix, en 1909 et 1910, Adolphe Lécuyer, de 1911 à 1913, et Henri Cauvin, en 1914.
Armé au cabotage international, en 1915 et 1916, il est commandé par le capitaine François Terrier. Le 3 octobre 1916, venant de Port Talbot avec un chargement de charbon pour Bordeaux, il est arraisonné par le sous-marin allemand UB-18, commandé par le lieutenant de vaisseau Steinbeck. Celui-ci fait déposer à bord plusieurs bombes pour le couler. L'équipage est sauvé, y compris la femme du capitaine Terrier qui se trouvait à bord.
Il est vraisemblable que cet élégant navire, gréé en trois-mâts barque, a été armé au long cours pour le commerce des Antilles de 1899 à 1902. Construit et armé sous le nom de Saint-Pierre, c'est Hippolyte Chédru qui, déjà armateur d'un navire s'appelant La Liberté, lui donne le nom de La Fraternité et le transforme pour en faire un navire terre-neuvier.
C'est un bateau neuf quand Hippolyte Chédru l'arme pour sa première campagne sur les bancs, en 1903. En pêche, lors de cette campagne, le capitaine Duboc recueille les vingt-six hommes d'équipage du terre-neuvier Glaneur de Granville, coulé après avoir heurté un iceberg.
La Fraternité fera dix-neuf campagnes à Terre-Neuve, avec trente-cinq à quarante hommes d'équipage ; six capitaines de pêche se succèdent à son bord : Duboc, en 1903 et 1904, Théodule Maillard, en 1905, Adrien Duparc, de 1906 à 1908, Lacroix, en 1909 et 1910, Adolphe Lécuyer, de 1911 à 1913, et Henri Cauvin, en 1914.
Armé au cabotage international, en 1915 et 1916, il est commandé par le capitaine François Terrier. Le 3 octobre 1916, venant de Port Talbot avec un chargement de charbon pour Bordeaux, il est arraisonné par le sous-marin allemand UB-18, commandé par le lieutenant de vaisseau Steinbeck. Celui-ci fait déposer à bord plusieurs bombes pour le couler. L'équipage est sauvé, y compris la femme du capitaine Terrier qui se trouvait à bord.
Etienne Bernet
© Édition Association Fécamp Terre-Neuve
La reproduction d’extraits de ce texte est autorisée sous réserve d’en mentionner l’auteur et l’éditeur.
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