Marie-Thérèse
Marie-Thérèse dans le port bien encombré, vers 1900. © D. R.
Marie-Thérèse est un trois-mâts goélette en bois, chêne et pitchpin, à pont unique de 369 tonneaux, construit à Kragero, en Norvège. Mis à l'eau en juillet 1884, il navigue au long cours jusqu'en 1900, et prend le nom de Marie-Thérèse, prénom de la fille de son nouvel armateur, lors de sa francisation le 6 août 1900.
Il est transformé à Fécamp pour Terre-Neuve, en 1900/1901, par son nouveau propriétaire, l'entrepositaire fécampois Heude-Milon. En 1903, celui-ci prend deux associés, Jules Bunel, d’Yvetot, et Auguste Simon, de Bolbec ; ensemble ils arment deux navires ; les trois-mâts Marie-Blanche et Marie-Thérèse.
Le 4 avril 1906, la société Heude-Milon, Bunel et Simon est dissoute. Les deux navires, désarmés à Fécamp, sont mis en vente. Fin octobre, Marie-Blanche est vendu à l'armement Vve Jérôme Malandain et fils, Marie-Thérèse à Hippolyte Chédru, pour 10 000 francs. Ce dernier va l'armer en 1907 et 1908.
Comme navire terre-neuvier, Marie-Thérèse fera sept campagnes sur les bancs, cinq pour le compte de Heude-Milon & Cie, deux pour Hippolyte Chédru, avec trente-deux à trente-huit hommes d'équipage. Quatre capitaines de pêche se succèdent à bord : Auguste Duboc, en 1901 et 1902, Viel, de 1903 à 1905, G. Duparc, en 1907, et Joseph Lemarchand, en 1908.
La campagne de 1908 lui est fatale. Le 17 juin, Marie-Thérèse fait naufrage près de Saint-Pierre où il se rend pour livrer une première pêche de 76 000 morues. Dans une brume épaisse, le navire s’échoue sur la côte Ouest de Terre-Neuve, dans les récifs appelés Savoyard. Le navire, se démolissant de plus en plus à chaque marée, est déclaré "perte totale". L’équipage, qui avait pu s'en tirer sans dommages et camper sur la plage voisine en attendant les secours, est rapatrié en France par la goélette Curieuse, de Granville.
Il est transformé à Fécamp pour Terre-Neuve, en 1900/1901, par son nouveau propriétaire, l'entrepositaire fécampois Heude-Milon. En 1903, celui-ci prend deux associés, Jules Bunel, d’Yvetot, et Auguste Simon, de Bolbec ; ensemble ils arment deux navires ; les trois-mâts Marie-Blanche et Marie-Thérèse.
Le 4 avril 1906, la société Heude-Milon, Bunel et Simon est dissoute. Les deux navires, désarmés à Fécamp, sont mis en vente. Fin octobre, Marie-Blanche est vendu à l'armement Vve Jérôme Malandain et fils, Marie-Thérèse à Hippolyte Chédru, pour 10 000 francs. Ce dernier va l'armer en 1907 et 1908.
Comme navire terre-neuvier, Marie-Thérèse fera sept campagnes sur les bancs, cinq pour le compte de Heude-Milon & Cie, deux pour Hippolyte Chédru, avec trente-deux à trente-huit hommes d'équipage. Quatre capitaines de pêche se succèdent à bord : Auguste Duboc, en 1901 et 1902, Viel, de 1903 à 1905, G. Duparc, en 1907, et Joseph Lemarchand, en 1908.
La campagne de 1908 lui est fatale. Le 17 juin, Marie-Thérèse fait naufrage près de Saint-Pierre où il se rend pour livrer une première pêche de 76 000 morues. Dans une brume épaisse, le navire s’échoue sur la côte Ouest de Terre-Neuve, dans les récifs appelés Savoyard. Le navire, se démolissant de plus en plus à chaque marée, est déclaré "perte totale". L’équipage, qui avait pu s'en tirer sans dommages et camper sur la plage voisine en attendant les secours, est rapatrié en France par la goélette Curieuse, de Granville.
Etienne Bernet
© Édition Association Fécamp Terre-Neuve
La reproduction d’extraits de ce texte est autorisée sous réserve d’en mentionner l’auteur et l’éditeur.
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