Mésange
Le trois-mâts barque Mésange, peint par Eugène Grandin est représenté avec toute sa voilure tel qu'il était armé au commerce.Document transmis par M. Rémy Desjardins, arrière petit-fils du capitaine Eugène Desjardins qui a commandé ce navire en 1898 et 1899. © D. R.
Mésange trois-mâts barque de 353 Tx 69/100e de jauge brute, 322 Tx 08/100e de jauge nette, ce navire changera plusieurs fois de jauge, 300 tonnes de port en lourd et 3,96 m de tirant d'eau. Construit à La Seyne-sur-Mer en 1875, il est francisé le 25 janvier 1875. Inscrit à Marseille, il est armé pour les voyages des Antilles et du Centre Amérique.
Au dernier tiers du siècle, certains armateurs de petits trois-mâts long-courriers des Antilles vendent ceux de leurs bateaux qui arrivent à l’âge des premières réparations. C’est dans les ports armant aux grandes pêches qu’ils trouvent leurs meilleurs clients, ces navires peuvent encore faire une longue carrière sur les bancs. On coupe leur mâture haute, inutile pour les nouveaux parages auxquels ils sont destinés ; on réduit leur voilure et des pompes plus puissantes sont installées à bord.
Mésange, armé au long cours à Marseille plusieurs années, est acheté par les armateurs fécampois Leporc et Guérrand et immatriculé à Fécamp le 30 janvier 1886 puis transformé pour Terre-Neuve, il va faire cinq campagnes pour cet armement sous les ordres du capitaine Louis Guérrand. Le 8 janvier 1891, MM. Leporc et Guérrand le vendent à Georges Anquetil qui va l'armer seul pour dix campagnes à Terre-Neuve. En 1901, le navire est transformé en trois-mâts goélette et Georges Anquetil s'associe avec Henri Monnier, ensemble ils vont l'armer pour cinq campagnes de pêche sur les bancs. Après la campagne de 1905, le trois-mâts Mésange, qui compte 20 campagnes à Terre-Neuve et 30 ans de mer, est vendu comme ponton, ilt sera dépecé l’année suivante et radié définitivement le 21 octobre 1908.
Neuf capitaines se sont succédés à bord :
Louis Guerrand, de 1886 à 1890, Billard, de 1891 à 1894, Théodule Maillard, de 1895 et 1896, Gilles, en 1897, Eugène Desjardins, en 1898 et 1899, ? en 1900, Joseph Ledun, en 1901 et 1902, Gavini, en 1903, Lambert, en 1904, et Joseph Ledun, en 1905.
Au dernier tiers du siècle, certains armateurs de petits trois-mâts long-courriers des Antilles vendent ceux de leurs bateaux qui arrivent à l’âge des premières réparations. C’est dans les ports armant aux grandes pêches qu’ils trouvent leurs meilleurs clients, ces navires peuvent encore faire une longue carrière sur les bancs. On coupe leur mâture haute, inutile pour les nouveaux parages auxquels ils sont destinés ; on réduit leur voilure et des pompes plus puissantes sont installées à bord.
Mésange, armé au long cours à Marseille plusieurs années, est acheté par les armateurs fécampois Leporc et Guérrand et immatriculé à Fécamp le 30 janvier 1886 puis transformé pour Terre-Neuve, il va faire cinq campagnes pour cet armement sous les ordres du capitaine Louis Guérrand. Le 8 janvier 1891, MM. Leporc et Guérrand le vendent à Georges Anquetil qui va l'armer seul pour dix campagnes à Terre-Neuve. En 1901, le navire est transformé en trois-mâts goélette et Georges Anquetil s'associe avec Henri Monnier, ensemble ils vont l'armer pour cinq campagnes de pêche sur les bancs. Après la campagne de 1905, le trois-mâts Mésange, qui compte 20 campagnes à Terre-Neuve et 30 ans de mer, est vendu comme ponton, ilt sera dépecé l’année suivante et radié définitivement le 21 octobre 1908.
Neuf capitaines se sont succédés à bord :
Louis Guerrand, de 1886 à 1890, Billard, de 1891 à 1894, Théodule Maillard, de 1895 et 1896, Gilles, en 1897, Eugène Desjardins, en 1898 et 1899, ? en 1900, Joseph Ledun, en 1901 et 1902, Gavini, en 1903, Lambert, en 1904, et Joseph Ledun, en 1905.