Saint-Georges

Saint-Georges

Un ex-voto, tableau d’Eugène Grandin montrant le naufrage du Saint-Geoges, a été retrouvé dans l’église d’Yport, en 1996.

Navires de 521 Tx de jauge brute pour 420 Tx de jauge nette, de dimensions identiques, 47 mètres de long, 9,35 m de large, pour un creux de 5 m et un tirant d'eau 4,90 m ; à leur "neuvage" Saint-Geoges, Saint-Charles et Saint-Raymond sont gréés en trois-mâts latins.

De conception moderne, ils sont les seuls voiliers terre-neuviers à avoir le poste d’équipage entre le grand mât et le mât d’artimon, les logements de l’équipage étaient, disait-on, supérieurs à tout autre navire. Équipés d'une chambre frigorifique destinée à conserver les appâts, pour vingt jours de pêche, et d’une chaudière donnant une force motrice facilitant certaines manœuvres du gréement, leur silhouette était reconnaissable à leur très longue dunette.

Note : Dix-huit ans plus tard, le 24 avril 1923, le Raymond fait, lui aussi, naufrage rigoureusement dans les mêmes conditions que le Saint-Georges.
Etienne Bernet
© Édition Association Fécamp Terre-Neuve
Extrait de : Etienne Bernet, Histoire de la pêche à Terre-Neuve

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